Les jeux d'orientation spatiale sont des jeux qui développent différentes compétences dans la vie de tous les jours tant pour les enfants que pour les plus grands:

1.  se retrouver son chemin
2.  repérer l'information essentielle sur le tableau en classe
3.  se repérer sur sa feuille d’exercices
4. classer les informations
5. planifier une stratégies...

Ces jeux permettent à l'enfant de faire des liens logiques, se repérer (biensur) et apprendre à coordonner les mouvements de ses yeux ( balayage visuel), se concentrer et pour les plus grands à planifier une stratégie.

Les jeux les plus connus sont les jeux d'échecs, les dominos et les puzzles. Il y en a plein d'autres. Je les ai classifiés en 6 catégories:

1.  Les jeux de types dominos: il faut manipuler une pièce pour l'associer à une autre pièce. Il existe différents niveaux... aussi pour les parents et les grands-parents. Allez sur le lien ici
2. Les jeux types puzzles: vous avez de deux pièces jusqu'à plus de 5000 pièces pour les plus passionnés. Il existe aussi le tangram avec un jeu de pièces, vous pouvez créer plusieurs figures. De plus vous pouvez faire des défis entre deux ou plusieurs joueurs. Vous pouvez les créer vous-même ou les acheter dans le commerce. Allez voir la page puzzle tangram et pentaminos.
3. Les jeux de constructions: tout jeu de construction oblige l'enfant d'associer, de planifier et de développer une vision en 3D.  Les classiques sont de créer une cabane dans la forêt, faire des bricolages, associer plusieurs legos ou kaplas (petite planchette en bois). Vous trouverez toutes les informations sur la page jeu de construction
4.  Les jeux de plateaux en 3D: Vous  trouverez sur la le lien ici tous mes "coup de cœur" de jeux sociétés en trois D en dehors du jeu d'échecs qui reste un incontournable pour moi.
5.  Les jeux chemins: Il s'agit de créer des chemins ou de suivre un chemin pour réussir le jeu. Il y a biensur les livres avec des labyrinthes qui sont des basiques et très pratique en vadrouille. Vous trouverez aussi des jeux de plateaux. Regardez par ici. Vous pouvez également faire des dessins à la craie, créer des parcours voiture par exemple et à l'intérieur utiliser du tape décoratif pour créer des parcours éphémère à l'intérieur. Cela n'abime pas les sols et s'enlève très facilement.
6.  Les jeux "bouger": Inventer des chorégraphies, danser sur la musique, créer des "parcours aventure" les yeux bandés à l'intérieur ou à l'extérieur, jouer face à face à être le miroir de l'autre. Et l'incontournable est de  participer à geocatching.  Télécharger une application de geocaching et faites une recherche au trésor grandeur nature, style course d'orientation. Voici toutes les informations sur le geocaching le plus connus sur le lien ici

Pour aller plus loin, jetez un dernier coup d'oeil ici

Apprendre à son enfant de faire ses lacets est parfois un parcours du combattant niveau expert. Pour éviter que vous vous arrachiez les cheveux, voici mes trucs.

On peut entamer de faire les lacets au passage maternelle primaire et souvent cela se produit quand vous n'aurez plus aucune alternative et que votre enfant devra impérativement apprendre à faire ses lacets. Par exemple: la pratique d'un sport,... d'une fête spéciale où les baskets sont proscrites.

En fait il y a toujours des alternatives aux lacets. Je vous les présenterai plus bas mais chut gardons cette alternative dans notre pochette surprise. N'oublions pas que nous voulons des enfants autonomes. J'ai ici trois techniques testés pour l'apprentissage des lacets. Dans les trois cas, Il faut:

1. une chaussure avec des lacets ( jusque là, rien d'étonnant).

2. se placer à côté de l'enfant. Et non face à face.

3. placer la chaussure comme si on l'avait au pied, à défaut de la mettre au pied.

Vous l'aurez compris rien de mieux que de s'exercer avec une vrai chaussure, plutôt qu'un prototype. Jusqu'ici, il n'y a rien de bien compliqué.

La première technique: le conte.

C'est celle que mes parents m'ont apprise. Malheureusement, elle n'a pas fonctionné  avec mon second et je n'ai pas pu transmettre ce joli conte poétique. On le retrouve en image sur le blog de http://www.lilipomme.net/apprendre-a-nouer-ses-lacets-a105717048:

Télécharger « histoire-lapinou.pdf »

La deuxième technique: le conte version gestion mentale

Je vous en avais déjà parlé de ce livre " jeux pour apprendre" . Il y a une double page sur apprendre à

faire ses lacets. L'avantage utilisée de cette technique est qu'elle permet à l'enfant de se créer des images mentales et de lui apprendre en douceur à mettre en place des techniques de mémorisation basées sur la gestion mentale que j'utilise régulièrement en coaching scolaire.

Le désavantage est que cela demande beaucoup de temps et beaucoup d'étapes. Donc si vous voulez lui apprendre en 2min, c'est raté. Ici il vous faudra plusieurs jours et anticiper le jour le J où il aura besoin de se lancer dans l'apprentissage des lacets.

La troisième technique:  le coup coeur

Cette technique permet à l'enfant d'apprendre à faire son lacets en moins de 2MIN.  Oui oui, vous verrez aucun pleurs à l'horizon et le sourire rapide de votre enfant. Il doit juste être capable de faire un noeud simple.

Voici en vidéo:

1. Il suffit de faire un noeud simple

2. On fait un deuxième noeud simple mais on serre pas jusqu'au bout pour laisser un petit cercle d'environ 1cm. Résultat: vous avez un noeud simple à la base du cercle et un noeud simple au sommet du cercle.

3. Vous glissez l'un à la suite de l'autre les extrémités du lacets dans le trou. Vous devez laisser un peu ressortir les deux lacets pliées qui entrent dans le trou.

4. Vous tirez sur les deux boucles pliées d'un coup e HOP, c'est fait.

Les alternatives.

Normalement vous en aurez pas besoin mais bon... pour l'amusement, le fun, vous pouvez utiliser des alternatives aux lacets classiques.

Vous pouvez utiliser le lacets élastiques. C'est comme un lacets classiques sauf qu'il est élastiques et permet de mettre sa chaussure comme une chaussette.  Vous devez juste faire deux boucles simples aux extrémités, la première fois et puis plus jamais vous devrez faire ces noeuds.

Vous avez les strip. Ce sont des petites bandes en silicone  que vous accrochez soit au centre  soit à chacune des extrémités. on peut s'amuser de mettre un bande à chaque étage de couleur différente. L'avantage est que c'est imperméable. Le désavantage pour les versions enfants, il n'existe qu'une seule taille et donc si votre enfant à un pied large, les strips se casseront tous les deux jours. Ce n'est pas très écolo et rentable financièrement. Pour l'un de mes enfants, c'est bingo mais pour l'autre, j'ai abandonné.

Voici des réponses à des questions pour aider le parent à accompagner son enfant lors du passage primaire au secondaire.

L’entrée en secondaire est une étape très importante pour un jeune et, de ce fait, elle l’est également pour le parent. Disons qu’en plus de faire face à divers changements associés à la période de l’adolescence, plusieurs questions se posent concernant cette toute nouvelle réalité scolaire :

«  Mon jeune est-il prêt à faire face au secondaire? »

«  Se sent-il capable d’affronter un milieu de «grands»? »

«  Quel attitude doit me donner la puce à l'oreille? »

«  A-t-il ce qu’il lui faut pour bien réussir? »

Vous trouverez ici quelques éléments de réponses à certaines de vos interrogations. Vous trouverez surtout de nombreuses informations importantes pour mieux comprendre le nouveau milieu de vie de votre jeune.

Dans son nouvel environnement, votre jeune a encore bien besoin de vous. Je dit déjà "Jeune" car très rapidement votre enfant prendra en autonomie en liberté en un clin d'oeil. Malgré son désir d’accroître son niveau d’autonomie, il s’attendra à être soutenu, encouragé et félicité. Ces renforcements positifs boosteront sa confiance en lui.

Aussi, les habitudes de travail acquises au primaire ont encore toute leur utilité au secondaire. Le défi qui l’attend sera donc d’adapter tout cela au contexte actuel du secondaire.

Petit remarque la pédagogie positive nous dit que l'enfant pour apprendre  a besoin de se sentir bien dans son corps (alimentation, sommeil,...), dans ces émotions  et dans sa tête. Durant la puberté donc, votre enfant aura donc besoin de vous car, en plus de l'adaptation au système scolaire, il sera chamboulé.

Les changements du passage primaire-secondaire

Votre jeune entre dans une école plus grande et sans doute plus complexe que son école primaire. Sur plusieurs plans, il fera face à la «nouveauté» :

Au niveau de son nouvel environnement

• Le nombre de classes
• Le nombre de couloirs
• Le nombre de professeurs
• Le nombre de règles

 Au niveau de son emploi du temps

• Plus d’heures au sein de l’école
• Plus d’heures pour l’étude et faire les devoirs
• Plus de nouvelles matières

L’horaire se compose de période : une période de cours correspond à 50 minutes. Une explication plus approfondie sur les grilles horaires est donnée. Ce qui est important de retenir,c’est que dans la plupart des écoles, votre fils-fille devra s’adapter à changer de classe pour chaque période de cours. Le temps de midi se déroule à l’école ou en dehors. Toutes les écoles n’ont pas de réfectoire (restaurant au sein de l’école). Les jeunes devront apporter leur repas s’il désire rester dans l’école et manger dans une classe ou local qui leur sera attribué.

Peu d'école attribue une salle de classe à un groupe d'élèves pendant le temps scolaire. Dans ce cas, ce sont les enseignants qui se déplacent pour donner leur matière.

 Au niveau du travail scolaire

• Plus grande organisation de ses affaires
• Plus grande organisation de son temps
• La gestion du journal de classe
• Nouvelles exigences

 Au niveau de nouveaux référents

• Les éducateurs
• Le proviseur ou la sous-direction
• Le titulaire
• Les agents du centre PMS
• Le médiateur
• Les différentes aides au sein de l’école comme logopède, enseignant-ressource, etc.
• Le préfet ou directeur d’école

 Au niveau de lui-même

• Il redevient le plus petit
• Il doit se faire de nouveaux amis
• Il change ses activités lors de la récréation
• Il change son attitude en classe
• Sa perception de soi à travers de nouveaux critères de "performance", d'excellence au regard du pacte d'excellence lancé par la fédération wallonie Bruxelles
• Il grandit et entre dans l’adolescence (apparition de boutons, changement de voix,…)

Face à toutes ses nouveautés, votre fille-fils devra mobiliser des compétences d’intégration et d’adaptation tant au niveau de l’école, de l’avenir, de vos attentes parentales et de les siennes.

On comprend donc son angoisse et celle du parent face à ses défis. N'a t il pas déjà réussi ce défi lors du passage maternelle-primaire ou crèche(maison)- maternelle. Votre enfant a donc déjà pu être confronté  tout au long de sa vie à des adaptations.  Restez zen.... et disponible à l'écoute.

 La grille horaire

Les 1ère et 2ème années communes, formant le premier degré commun, sont organisées pour les élèves titulaires du CEB (certificat d’études de base) délivré à l’issue de la 6ème année primaire. Les différentes grilles horaires des 1ère et 2ème années communes sont toutes identiques, à l’exception des activités complémentaires spécifiques (4 heures/semaine).

 Les élèves qui éprouvent des difficultés au terme de la 1^re ou de la 2^ème  année commune sont orientés vers un plan d’apprentissage individualisé  et, à l’issue de la 2^ème, éventuellement vers une  2^ème  année complémentaire (2S).

Exemple de grille horaire d’une 1ère ou 2^ème  année commune

Durant les 1^re  et 2^ème  années communes, l’horaire se compose de la formation commune qui porte sur 9 disciplines (28 périodes par semaine) et d’activités complémentaires (4 périodes par semaine).

Les activités complémentaires apportent un soutien aux compétences de la formation commune et se décomposent en 4 domaines :

• français ;
• langue moderne ;
• sciences, mathématiques, formation à la vie sociale et économique, éducation par la technologie ;
• activités sportives ou artistiques.

L’élève suivra des activités complémentaires de maximum 3 des 4 domaines précités en choisissant une des grilles proposées par son école. Selon les écoles, il peut s’agir de périodes de cours concernant  le latin, l’informatique, l’horticulture,…..

Les 1^ère et 2^ème années différenciées, formant le 1er degré différencié, sont organisées pour permettre aux élèves qui n'en sont pas titulaires d'obtenir le CEB. Une fois le CEB acquis, l’élève est orienté vers le 1er degré commun  accompagné d'un plan individualisé d'apprentissage ou une année complémentaire.

Exemple de grille horaire d’une 1ère ou 2ème année différencié

La grille-horaire des 1^re et 2^ème années différenciées compte 32 périodes par semaine de formation commune. L’objectif est que l’élève puisse obtenir le C.E.B. C’est pourquoi elle est axée sur l’acquisition des compétences en français et mathématiques.

Le bulletin

Comme en primaire, une année scolaire se répartit sur un nombre précis d’étapes. A chaque étape, il y a un bulletin remis avec des conseils.

 Des réunions de parents sont organisées dans le courant des mois octobre-novembre, décembre-janvier et juin. Dans le courant de mars-avril, il vous sera transmis également des conseils concernant l’évolution de votre fils-fille.

 Malgré tout, il est important de suivre la progression des résultats d’une étape à l’autre.

La lecture du bulletin est relativement facile. En effet, il diffère peu, dans plusieurs cas, si on le compare avec celui du primaire.  Portez une attention particulière aux commentaires des enseignants-es et du conseil de guidance.

 N'oubliez pas de prévenir si votre enfant a des difficultés d'apprentissages avec un diagnostique posé au centre PMS et au titulaire car des aménagements raisonnables pourront être mis en place. et une information globale pourra être faite ,lors du premier conseil de guidance au moins d'octobre.

Les mesures d’aide

De l’école à la maison, une seule solution: la communication et surtout l'écoute.

Certains jeunes n'aiment pas qu'on leur pose des questions estimant être sous l'inquisition. D'autres au contraire, aiment que vous leur posez des questions, cela montre votre amour. Seuls vous connaissez votre enfant et connaissez la manière façon de faire. Et si jamais, vous êtes à côté, ils s'exprimeront. Donc restez zen... et à l'écoute ;-)

 L’école secondaire est, elle aussi comme en primaire, accessible au parent. En tout temps, vous pouvez contacter les membres de la direction, le-la tuteur de votre jeune, ses autres enseignants-es, ainsi que les éducateurs.

 À l’école secondaire, les services offerts aux élèves sont :

• Le médiateur : personne ressource qui est là pour désamorcer les conflits entre un élève et un enseignant, entre des élèves,…
• Le titulaire : est l’enseignant en charge du groupe-classe
• L’éducateur : personne qui est le référent pour l’élève pour tout ce qui concerne les absences, les retards, les difficultés liées au quotidien concernant les relations avec les autres, le règlement,…
• Le soutien scolaire : selon l’école, il s’agira d’une logopède, d’un enseignant de remédiation,… cette personne est là pour soutenir, accompagner dans les apprentissages scolaires.
• L’équipe du PMS composée d’une conseillère psychopédagogique, d’une auxiliaire sociale et d’une auxiliaire paramédicale. Dans la plupart des écoles, il y a des permanences au sein de l’école.
• Le centre de la promotion de la santé à l'école (PSE) : il fonctionne comme en primaire avec des visites médicales obligatoires notamment.

De plus, différentes mesures d’aide pédagogique, spécifiques selon les difficultés, sont mises en place dans le but de soutenir le cheminement scolaire de votre jeune.

Il est important de vous en informer et d’y référer au besoin.

Stratégies d’études

Comment savoir si mon adolescent-e a besoin de soutien ?

Voici un bref aperçu de situations qui devraient vous indiquer où mettre vos énergies... N’oubliez pas que votre pouvoir d’influence est encore très important et souvent nécessaire auprès de votre jeune !!!

N'hésitez pas à faire appel à des professionnel en cas de doute. Ils sont là pour vous écouter, vous aider et vous orienter vers des pistes à mettre en place soit à la maison soit à l'extérieur.

1. Le jeune qui n’a jamais rien à étudier...

  Explication-s possible-s:

• possède des habiletés lui permettant d’intégrer rapidement et efficacement les informations en classe;
• ne sait pas quoi ou comment étudier;
• manque de motivation.

 Conséquence-s à plus ou moins long terme:

• difficultés à développer de bonnes habitudes de travail après l’école;
• retard dans une ou plusieurs matières;
• perte de sa motivation pour une ou plusieurs matières.

 Comment y remédier?

• discuter avec son jeune afin de comprendre mieux la situation;
• s’assurer que le jeune révise ce qui a été vu en classe même s’il lui semble qu’il comprend la matière (il y a toujours lieu d’approfondir une matière!);
• voir avec le jeune sa méthode de travail;
• lui proposer des techniques de mémorisation.

 si vous n'arrivez pas à analyser la situation, faites appel par exemple au cpms qui est gratuit ou à une amo (aide en milieu ouvert)... qui ont l'habitude de travail avec les jeunes et le milieu scolaire.

Les techniques de mémorisation peuvent être donné par un coach scolaire spécialisé en méthode de travail, logopède, neuropsychologue, conseiller pédagogique,...

2. Le jeune qui «oublie» de faire ses devoirs, d’étudier un examen, d’apporter son matériel à la maison...

Explication-s possible-s:

• manque d’organisation;
• manque de planification;
• manque de motivation;
• manque d’écoute en classe.

 Conséquence-s à plus ou moins long terme:

• manque d’organisation
• perte de l’intérêt pour une ou des matières;
• perte de points pour des travaux non remis.
• manque de planification:
• manque de temps pour étudier efficacement un examen;
• oubli de dates importantes (remise de travaux, examens, inscription à des activités, récupération);
• manque de motivation:
• diminution de l’intérêt pour les activités en classe;
• diminution du rendement scolaire;
• pas d’efforts nécessaires pour surmonter une difficulté;
• baisse de l’estime de soi.

 Comment y remédier?

Astuces dans le cas de manque d’organisation:

• amener votre jeune à revoir les actions de sa journée;
• identifier avec votre adolescent-e les moments importants pour lesquels il faut prêter une attention particulière (ex.: changement de local);
• l’aider à trouver une ou des solutions relatives à cette situation.

C’est souvent  en agissant sur de petits détails que l’on parvient à corriger une situation. Il est recommandé d’intervenir sur une seule problématique à la fois, de façon graduelle, plutôt que de vouloir tout régler d’un coup. Lorsque la situation s’améliore, il est important d'encourager positivement votre enfant et de l’amener à identifier les avantages apportés par ce simple changement comme dans l’exemple ci-dessous.

 Astuces en cas de manque de motivation:

• explorer avec votre jeune sa vision de l’avenir et l’amener à faire le lien entre les exigences de l’école et celles du travail;
• discuter avec votre jeune de ses intérêts à l’école, autant scolaires que parascolaires;
• revoir la journée en la partageant par petits blocs de temps.
• L’aider à identifier les moments qu’il préfère (souvent l’adolescent-e ne retient que les situations qui lui ont semblées désagréables);
• fixer avec le jeune des objectifs à très court terme. Cela peut aller jusqu’à fixer des objectifs à la période;
• tenter d’identifier avec votre jeune les éléments pouvant influencer sa motivation scolaire, par exemple: échecs scolaires, difficultés dans les relations avec ses pairs, conflits avec l’adulte, inquiétudes liées à sa condition d’adolescent-e, etc.;
• reconnaître son vécu et, après avoir apporté tout le soutien nécessaire, référer à un-e intervenant-e de l’école, si la situation ne s’améliore pas.

  Astuces en cas de Manque de planification

• S’assurer de l’utilisation quotidienne de son journal de classe
• Regarder comment est utilisé le journal de classe ( voir encadré ci-dessous)
• Examiner la gestion du temps de son jeune : ami-es, activités diverses, télévision, temps alloué aux études, etc.

3. Le jeune qui «panique» la veille d’un examen...

 Explication-s possible-s:

• manque d’étude, un manque de préparation peut augmenter le stress aux examens;
• peur de l’échec;
• objectifs irréalistes (ex.: obtenir une moyenne de 90% en anglais, alors qu’après trois étapes il-elle a cumulé 43%);
• «vagues perceptions» d’attentes dans l’entourage difficilement réalisables (parents –amis –personnes signifiantes);
• importance démesurée accordée à un examen donné, par exemple: si je «rate» cet examen, je «rate» mon année!

 Conséquence-s à plus ou moins long terme:

• développe des symptômes de malaises physiques (insomnie, maux de ventre, troubles de digestion, etc.);
• offre une contre-performance (c’est-à-dire que son rendement ne correspond pas aux capacités réelles, plus grandes, chez l’élève);
• éprouve des difficultés de mémorisation (ex.: trou de mémoire, perte momentanée de capacité de compréhension ou de décodage);
• diminue son rendement scolaire.

 Comment y remédier?

• parler avec le jeune de sa perception des examens;
• vérifier l’importance que votre jeune accorde aux examens et la qualité de sa préparation;
• clarifier les objectifs de votre adolescent-e et vos propres attentes comme parent concernant son rendement scolaire.

4. Le jeune qui se dit incapable de faire devoirs et/ou leçons ...

 Explication-s possible-s:

• manque d’écoute en classe;
• manque de méthodes efficaces de travail;
• manque de ressources matérielles, par exemple, n’a pas son volume, ses notes de cours, etc.;
• présente un retard accumulé dans une matière donnée;
• éprouve des difficultés à fournir des efforts soutenus.

 Conséquence-s à plus ou moins long terme:

• sentiment d’incompétence qui peut l’amener à ne plus faire d’efforts devant une difficulté;
• retard pour une matière donnée;
• diminution de son rendement scolaire.

 Comment y remédier?

• aider votre jeune à clarifier sa difficulté à faire le travail demandé;
• identifier avec votre adolescent ce qu’il n’est pas capable de faire exactement et lui demander de se présenter aux récupérations;
• explorer avec votre jeune ce qui a pu construire cette difficulté;
• suggérer une stratégie de résolution de problèmes

Il existe des aides au sein de l’école mais également en dehors de l’école comme  « échec à l’échec » (www.jsb.be), des écoles de devoirs.

5. Le jeune qui travaille beaucoup mais qui n’obtient pas des résultats proportionnels à ses efforts...

 Explication-s possible-s:

• n’utilise pas des méthodes de travail efficaces;
• utilise peu ou pas de techniques de mémorisation;
• est identifié-e par un-e professionnel-le qualifié-e comme un jeune présentant de réelles difficultés d’apprentissage.

 Conséquence-s à plus ou moins long terme:

• démotivation;
• retard pour une matière donnée;

 Comment y remédier?

• discuter avec votre jeune de ses méthodes de travail et d’une utilisation possible des mesures d’aide offertes à l’école;
• identifier les moyens utilisés par votre jeune pour mémoriser la matière;
• proposer de nouvelles techniques de mémorisation, qui lui donneront vraiment le sentiment de posséder de nouveaux moyens.
• travailler les stratégies de résolution de problèmes (annexe 2).

6. Le jeune qui «apprend par cœur» sans chercher à comprendre:

 Explication-s possible-s:

• veut compenser une difficulté de compréhension par un exercice de mémorisation;
• pense que cette façon de faire nécessite moins de temps et aussi moins d’efforts lors de l’étude;
• a développé cette stratégie depuis son primaire et celle-ci l’a toujours bien servi...elle s’avère cependant moins appropriée pour le secondaire.

 Conséquence-s à plus ou moins long terme:

• difficulté de compréhension à mesure que l’année avance et que les notions se complexifient;
• difficulté à récupérer les notions non comprises;
• possibilité de se retrouver en situation d’échec.

 Comment y remédier?

• amener votre adolescent-e à prendre conscience des conséquences possibles auxquelles il ou elle s’expose en persistant avec cette stratégie et à réaliser le risque de plus de pertes que de gains;
• travailler les stratégies de résolution d’exercice;
• proposer des techniques de mémorisation qui s’inspirent d’une certaine logique, d’un sens à donner à toute cette matière scolaire (ex.: tableau synthèse, schéma, association, etc.).

IL Y A DIFFÉRENTES FAÇONS D’APPRENDRE... VOUS POUVEZ AIDER VOTRE JEUNE À RECONNAÎTRE LES SIENNES.

N’hésitez pas à  interpeller des professionnels si vous avez des questions, que vous êtes perdus… ou que vous ne vous sentez pas adéquats dans cette tâche.