La conjugaison pour certains enfants relève du parcours du combattant. Dès la 2ème  primaire, ils n’ont pas accrochés et puis tout s’accélère… Certains enfants arrivent en 6^ème primaire avec toujours une méconnaissance du présent des verbes du premier groupe ou  le repérage du verbe dans une phrase.

Pas de panique.

Soyons serein et pas pression, 10 min suffisent pour redonner le sourire à votre enfant. Ne faites jamais plus d’une demi-heure, s’il commence à avoir des signes de refus ( se braque, se plaint, veut manger,..) arrêtez tout. Vous continuerez un autre jour.

S’approprier les notions de base

Il faut reprendre tout depuis le début afin de s’assurer que les bases sont solides et puis tout va s’accélérer. Car si votre enfant en 6^ème primaire ne maitrise pas le présent, cafouille avec tous les temps alors que depuis la 2^ème primaire, on lui en parle de ces verbes, du présent, du futur etc. Il a retenu des notions. Elles sont justes mal rangées ou  il n’arrive pas à les réactiver, les retrouver dans son cerveau.

Les étapes pour lesquels il faut s’assurer que ces notions soient acquises avant de connaitre les finalités sont les suivantes:

·         La notion de verbe.

1.       Découvrir le verbe avec le corps : Il est important qu’il puisse être capable de savoir ce qu’est un verbe et pour cela, le livret « petit montessori » va vous donner les astuces. Que propose-t-il ? Il suffit de demander à votre enfant ou à la classe ou groupe d’enfants de mimer plusieurs verbes. En ne leur disant pas que ce sont des verbes.

Je leur demande de sauter, ensuite marcher,  puis de s’assoir,  ensuite de faire semblant de manger.

Puis je leur demande qu’est-ce qu’ils ont fait ? Quels sont les points communs de tous ces mimes ? Et voila nous conclurons qu’il s’agit de verbe. Et sans verbe pas vie, pas de mouvement.

2.       Repérer le verbe : Vous pouvez utiliser les cartes de grammaire montessori où l’enfant doit juste retrouver le verbe et dessiner un rond rouge (il représente la vie, le soleil) dessous. Si vous n’avez pas encore le petit coffret de grammaire. Vous pouvez télécharger ce document.

 Ensuite  avec les cartes phrases dès qu’il  a repéré le verbe conjugué, vous lui demanderai de  le mettre à l’infinitif avec sa baguette magique : il reprend la phrase en disant devant le verbe la formule « il faut… »

3.       Classer les infinitifs : Il classe l’infinitif  sur le bon poduim. Vous pouvez créer des poduims avec des boites. Ainsi vous aurez une réserve de verbes à exploiter dans d’autres jeux. Vous pouvez télécharger ce fichier de verbes à l’infinitif à découper et à classer.

poduim 1: verbe en er

poduim 2: verbe en ir (issons)

poduim 3: les autres

 

 

 

 ·         La notion de passé-futur-présent. Je présente trois phrases et je leur demande qu’est ce qui change dans ces trois phrases. Et les indices qui les ont aidées à trouver passé-présent-futur.

Elle mange une pomme ; Hier elle a mangé une pomme ; Demain elle mangera une pomme.

On établira ensemble des dessins pour symboliser eux dans le passé ( svt le bébé), au présent et dans le futur ( là il se dessine avec un maison, un métier,etc )

 

·         Revoir les terminaisons des verbes :

Pour le présent : tu s ou x, nous ons, vous ez et ils, elles nt

Pour le futur : toujours une histoire de r

Pour l’imparfait : toujours une histoire avec le son ait ou de i

Pour le passé simple : le bizzard

Vous reprenez les tableaux de conjugaison d’autocorrection où l’enfant doit recomposer les tableaux. Vous téléchargerez ici

 

Petit aide-mémoire

Quelques que soit le mode, verbe et temps les terminaisons seront toujours pour

Je :   , s, x                                                            Nous : ns,mes

Tu :s,x                                                                 Vous :ez, tes

Il,elle, on :   ,t,d                                                  Ils, elles : nt

 

 

Des jeux pour s’entrainer et réviser.

1.       Sur ordinateur ou tablette : www.logicieleducatif.fr

Vous allez sur conjugaison : vous devez choisir le verbe sur lequel vous voulez travailler comme avoir, être, les verbes du 1^er groupe, ….

Ensuite, vous décidez les temps que vous désirez travailler. Idéal dés la 2^ème primaire à la 2^ème secondaire.

 

2.       Des jeux à imprimer :

Un autre jeu qui travaille la conjugaison à imprimer, trouvez sur le blog «  petit partage » que vous pouvez télécharger ici

Sur le blog delutinbazar pour les 3 et 4^ème primaire, sur le principe du trivial poursuite : http://lutinbazar.fr/un-trivial-pursuit-de-grammaire-conjugaison/

A faire seul et à vérifier grâce aux fiches autocorrective montessori: http://apprendre-reviser-memoriser.fr/generateur-de-conjugaison-pour-sentrainer-conjuguer/

 

 

 

Un jeu de domino : http://le-stylo-de-vero.eklablog.com/jeu-domino-des-verbes-au-present-a113932088

Plusieurs jeux de groupes ou ensemble : https://www.recreatisse.com/2015/10/26/jeux-ateliers-et-activites-autour-du-verbe/

 

3.       Jeux dans le commerce :

Conjudingo :  Le groupe d’enfants avec des TA en vue de la préparation au CEB en est fan.

 

Livre coloriage magique « conjugaison »

 

Des trucs en plus pour mémoriser

1.       Chantez la conjugaison, vous trouverez dans le commerce ou sur youtube

2.       Créez mindmapping de la conjugaison, vous pouvez vous inspirer de ceux des coffrets  mes leçons de français dont j'ai déjà parlé dans un poste précédent ou celui-ci maison

3.       Créez des cartes sur quizlet pour réviser à créer vous-même, regardez le poste précédent: http://lesastucesdejulie.eklablog.com/quizlet-pour-memoriser-en-jouant-a132773066

 

Autre méthode pour l’apprentissage de la conjugaison pour les troubles de l’apprentissage sur  https://fantadys.com/conjugaison/

 

Vous avez sans doute déjà été sollicité par votre enfant pour imaginer des histoires. Il arrive que l’on soit à court d’imagination ou tout simplement on ne sait pas comment démarrer.

Il existe de nombreux supports sur lesquels vous pouvez vous appuyer que je vais vous présenter ci-dessous.

Racontez des histoires et imaginer avec son enfant des histoires apportent beaucoup. Cela travaille l’imagination et pousse l’enfant à rêver et à se créer ses propres images mentales non imposées comme dans certains livres hyper illustrés ou les dessins animés.

De plus, cela structure l’enfant. Il y a un début, un déroulement et une fin. Une compétence qui est déjà travaillée en maternelle et qui va d’années en années s’affiner jusqu’à être capable de faire des dissertations.

 

Comment racontez une histoire ?

Première étape: choisir un personnage, un héros ou une héroïne (important de varier pour que ce ne soit pas toujours l’image masculine qui prédomine dans le rôle du personnage central). Vous pouvez prendre un animal et, pour les petits, donner des caractéristiques afin que l’enfant puisse s’identifier. Laissez l’enfant choisir le prénom du personnage, cela en sera plus drôle. Pour les petits, c’est l’adulte qui mène l’histoire mais plus il grandit, plus il s’investira dans l’histoire.

Deuxième étape: choisir le lieu où l’histoire se déroule.

Troisième étape définir: l’objet de la quête. Retrouver un trésor perdu, retrouver la baguette magique pour sauver le village d’un mauvais sort, retrouver la clé du coffre qui permettra de réaliser ses rêves,….

Les trois premières étapes peuvent être choisies avec l’enfant.

Quatrième étape: définir l’obstacle ou les obstacles. Une rivière infranchissable, une montagne, un monstre gardien de la grotte, …. Ici, je préfère que l’adulte imagine les obstacles pour le suspense mais l’enfant aura peut-être envie d’ajouter une épreuve à la quête. Acceptez cette demande, il sera d’autant plus attentif. Ce qui est intéressant, si vous en avez la possibilité, est de s’inspirer aussi des évènement de la journée : il a persévéré  malgré la difficulté de mettre ses chaussettes, il y est arrivé et vous pouvez insister sur cela. Il a avait peur de sauter et il a réussi à vaincre sa peur, etc...

Attention, notre héroïne ou héros arrive toujours à s’en sortir et à passer tous les obstacles.

Cinquième étape: toujours un dénouement positif.

Quand inviter l’enfant à inventer des histoires ?

Vous pouvez le faire en remplacement de l’histoire du soir si vous avez déjà l’habitude dans votre rituel de lire des histoires.

En journée, c’est idéal après un moment intense de jeu à la cours de récréation, à la plaine de jeux ou au jardin car l’enfant aura déjà inventé des histoires ou vécu des aventures. Il pourra se poser et vivra des dénouements positifs et s’apaisera souvent en fonction de ce qu’il aura vécu quelques minutes auparavant.

N’hésitez pas après ce moment à proposer à l’enfant de faire un bricolage sur ce qui a été raconter, dessiner, faire de la pâte à sel, kapla,….

 

Quels outils, supports pouvez-vous utiliser ?

Les dés à conter : ce sont des dés qu’on lance afin d’avoir un élément qui nous aide à créer des histoires. Je n’ai pas accroché à cette outil mais chacun ses préférences.

Il existe les « story cube »  où vous avez des règles de jeu, différentes thématiques.

Vous pouvez les télécharger et les imprimer sur  http://www.dansmatrousse.com/des-a-histoire-a80737626/ ou chez la Maternelle de Moustache, http://jt44.free.fr/
Vous aurez la possibilité d’avoir également les formats dés vides afin d’imaginer vous-même les personnages.

Voici la photo du jeu sur la Maternelle de Moustache.

 

 

Les cartes à conter : je les ai utilisées avec les cartes « Il était une fois… » dés 2 ans sans les règles mais en gardant le principe. J’adore ce jeu et l’interaction qui émane entre vous et votre enfant. On devient vite addict et une seule partie ne suffira pas à satisfaire l’envie de votre petit aventurier. J’aime également son graphisme.

Ce jeu suivra longtemps votre enfant car plus il grandira, plus vous pourrez suivre les règles du jeu. Il est indiqué que ce jeu est à partir de 10 ans. J’ai commencé à introduire les règles de placer sa cartes au fur et à mesure dans le déroulement de l’histoire déjà à 5 ans.

Voici une illustration du jeu « Il était une fois ».

 

 

 

 

 

 

Sur la Maternelle de Moustache (voir le lien plus haut), vous trouverez également des cartes à conter.

 

Le busy bag « raconte-moi une histoire » : C’est pour le parent et l’enseignant bricoleur. J’adore car le moment de création est déjà en soi un moment imaginatif.

L’avantage du busy bag est qu’on peut le prendre partout. Le principe est de créer des jetons avec des images. Vous pouvez utiliser l’intérieur de coquillages, des pierres,…. Moi j’ai pris des pièces d’un jeu que j’ai personnalisé avec l’aide des enfants. Il vous faut au moins 4 catégories : lieu, personnage, méchant, objet de la quête. Pour chaque catégorie, il faut au moins 4 images. Principe du jeu : on prend une image de chaque catégorie et on compose une histoire.

Allez sur la page comment créer un busy bag.   

 

Le jeu pour intégrer la notion de schéma narratif en primaire adapté aux dyslexiques.
Je l’ai testé et approuvé. Voici le lien où vous pouvez l’imprimer :

http://www.numero1-scolarite.com/le-schema-narratif-un-jeu-pour-le-travailler-avec-un-eleve-dyslexique/

 

Je vous invite à consulter mon blog qui parle uniquement des livres pour nos ptits loups et leur variété est immense. La question que tous les parents se posent est comment l'utiliser, comment, lesquels et pourquoi?

 

Vous trouverez toutes les réponses à ses questions ici: https://leslivresdejuliesite.wordpress.com/

 

Bonne lecture.